In spite of abundant research on Le Sacre du Printemps (The Rite of Spring), an avant-garde ballet that premiered in Paris in 1913, there is no substantive examination of the ballet’s re-imagining of premodern rituality, aesthetics, and performance. In this brief essay, I interpret Igor Stravinsky’s musical score and Vaslav Nijinsky’s choreography for Le Sacre in an exposition of two specific terms: pathei mathos (knowledge by ordeal) and skandalon (‘stumbling stone,’ a trap, scandal). As I demonstrate with my exegesis of each term, the celebrated radicality of Stravinsky’s composition and the presumed modernism of Nijinsky’s movement are in fact indebted to Greco-Roman antiquity and the Middle Ages. Ultimately, this essay shows how a high modernist ballet is in fact intimately tied to ancient ritual and medieval gesture.

Résumé

Malgré d’abondantes recherches sur Le Sacre du Printemps, un ballet d’avant-garde créé à Paris en 1913, il n’y a pas d’examen de fond de la réinvention par le ballet de la ritualité, de l’esthétique et de la performance prémodernes. Dans ce bref essai, j’interprète la partition musicale d’Igor Stravinsky et la chorégraphie de Vaslav Nijinsky pour Le Sacre dans une exposition de deux termes spécifiques : pathei mathos (la connaissance par l’ordalie) et skandalon (‘pierre d’achoppement,’ un rocher de scandale). Comme je le démontre avec mon exégèse de chaque terme, la célèbre radicalité de la composition de Stravinsky et le présumé modernisme du mouvement de Nijinsky sont en fait redevables à l’Antiquité gréco-romaine et au Moyen Âge. En fin de compte, cet essai montre comment un ballet hautement moderniste est en fait intimement lié au rituel antique et au geste médiéval.